En 2023, que la Lumière soit !

Ce matin, je me réveille pensive et inspirée. Plus de secondes à perdre pour vous livrer mes réflexions qui, je l’espère, toucheront votre cœur et éveilleront en vous l’espoir d’une vie lumineuse et éclairante.

Historiquement, 2020 a sonné le glas sur les fermetures et peu d’entre nous avons été épargné. Nous avons dû fermer la bouche notamment par le port des masques, fermer nos visages par la morosité ambiante, fermer nos cœurs en limitant les contacts et les partages, fermer nos portes à des relations naissantes ou existantes, mais altérées par les peurs et la psychose de la contamination.

Au-delà, ce sont les commerçants qui ont dû fermer boutique et tirer le rideau sur une économie déjà bien fragilisée, puis les lieux de sport et de spectacles, sources de bien-être, de culture et d’amusement. On a fermé les routes, les aéroports, les rayons « non indispensables » dans les grandes surfaces. En somme, un blocus général a été installé et aujourd’hui encore, les conséquences s’en font ressentir, tant dans les états d’esprit que dans nos modes de vie.

Positivement, beaucoup de personnes ont tiré leur épingle du jeu en créant des liens originaux, différents de leur contexte d’antan, ou en changeant de cadre de vie, en s’orientant dans une autre voie professionnelle, en se séparant de fréquentations complexes. Elles ont pris conscience de la fragilité de la vie et que l’existence valait mieux que tout ce qu’on lui imposait jusqu’alors.  La pandémie a eu un impact pour chacun, modifiant notre vision des choses et de nous-mêmes. En outre, de nouvelles habitudes se sont installées et les restrictions ont finalement ouvert des portes sur un style de vie différente, grâce à internet, il faut bien le dire. On peut évoquer notamment le développement du télétravail, les achats effectués en ligne et livrés à domicile, les divertissements par le biais de plateformes qui diffusent des séries, films et documentaires extrêmement variés, ainsi que le plaisir de recevoir chez soi, dans une ambiance plus intimiste et moins coûteuse.

Puisque l’Être humain s’adapte très bien aux contraintes, il réussit même à les dépasser en développant un nouveau genre de confort. Il contrecarre les privations et s’offre des possibilités singulières pour vivre agréablement. Pourtant, d’autres épreuves pointent leur nez, pour une fois de plus secouer les esprits et imposer des obstacles que nous avons réussi à détourner dans cette première tentative de limitations.  Je veux parler des énergies, qui agrémentent aisément notre niveau de vie et nous font bénéficier d’un semblant de liberté. En l’occurrence, les carburants permettent d’aller et venir à notre guise, le gaz procure de la chaleur et confirme le plaisir d’être dans nos chaumières et enfin l’électricité éclaire, chauffe, alimente du matériel et permet de surfer sur cet emblématique internet !

Semble-t-il, les factures vont être très salées, et par conséquent elles vont encore fermer nos actions. Nous allons devoir regarder à deux fois nos trajets, puis notre chauffage et notre consommation électrique, impactée notamment par tous les appareils qui donnent accès au web. Car un constat est sans appel : nous ne pouvons plus vivre sans internet et la pandémie de 2020 a particulièrement accentué cette dépendance. L’étau se resserre puisque cette « infection aux énergies » touche absolument tous les secteurs et impose des hausses tarifaires sans précédent, avec une inévitable incidence sur notre porte-monnaie et notre tranquillité d’esprit.

En d’autres termes, la liberté supposément retrouvée devient en 2023 nouvellement éprouvée.

Observons maintenant et de plus près quel pourrait être l’impact positif à cette vague de limitations. Puisque celles de la pandémie ont trouvé une issue, que serait la finalité de cet épisode énergétique et quels bénéfices l’Être humain si adaptable pourrait-il produire ?

Sur le plan écologique, les retombées seront fructueuses. Il est aisé d’admettre que nos modes de consommation dépassent l’entendement et impactent effroyablement la nature. Nos productions polluent et la préservation du vivant est nettement menacée. Nous devons moins circuler et, quel que soit le carburant utilisé, thermique ou électrique, il demeure une source polluante. Les études à ce sujet sont suffisamment étayées pour convenir que ces énergies sont coûteuses à produire, se raréfient ou sont difficilement recyclables. Au-delà des évènements géopolitiques qui pourraient justifier le manque de ressources et donc leurs augmentations tarifaires, le prix devient aussi le moyen très concret et assez radical de limiter nos trajets ou de les employer pour des raisons moins superficielles. Quant au gaz et à l’électricité de nos maisons et de nos entreprises, il s’agit de surveiller davantage les compteurs et d’observer combien nous avons négligé que ces ressources pouvaient être, elles aussi, fragiles et limitées. Sans conteste, les Humains vont devoir s’adapter et envisager d’autres supports pour produire la lumière et la chaleur, sachant que le bois et l’eau s’amenuisent également. Il pourrait rester le vent et le soleil, mais là aussi, les installations à produire et à recycler trouveront leurs freins. Gageons que des esprits ingénieux élaborent d’autres plans et conçoivent des installations adaptées à ces restrictions. Mais à quel prix ?

Seule notre façon de consommer pourrait endiguer ces constats ; le fait de moins voyager et de réduire notamment la production de viande, source incontestable d’altération et de surconsommation, serait déjà une très bonne annonce. Nous devons réutiliser nos objets, les customiser et être plus attentifs à nos appareils électriques et à nos isolations. Certes, tout cela coûte cher, mais à terme, certainement moins que les factures qui ne vont pas tarder à se présenter. Par la force des choses, les habitants des pays dits ‘développés’ devront changer et prioriser ‘le vert’, en toute chose.

Observons maintenant ce que le plan spirituel nous révèle. Nous sommes bousculés par les réductions énergétiques et ‘les coupures’ à venir, menaçant notre bien-être et nos qualités de vie. Mais symboliquement et malgré tous les évènements de ces derniers mois, nous campons dans nos habitudes et dans notre inconscience ; nous résistons face au changement et à l’évolution, négligeant une nouvelle fois le ‘Pouvoir Créateur’ qui vit en chacun de nous et l’importance de nous occuper de notre personne et de sa progression karmique. Car la meilleure façon de s’occuper de soi concrètement est de régler ses problèmes, de se confronter à ce que nous redoutons et d’affirmer notre choix, nos besoins, nos idées et notre créativité. La pandémie en a été l’occasion, afin de regarder clairement ce qui n’allait pas dans nos existences. Certains l’ont fait, mais un grand nombre s’est adapté aux contraintes grâce aux solutions développées, sans pour autant se remettre en question et regarder la lumière qui vit en eux. Nous perdurons dans l’erreur et demeurons dans le noir, marchant à tâtons, cherchant où pourrait se trouver l’interrupteur.

Notre Âme, source d’énergie inextinguible et en quête d’expansion, cherche à démontrer notre ‘involution’ et le détournement de notre attention portée essentiellement vers une actualité souvent construite de toute pièce. Les circonstances extérieures, qu’elles soient liées à la pandémie de 2020 ou aux restrictions d’énergies en 2022 et 2023, reflètent notre dépendance aux autres, la régression de nos modes de vie et notre manque d’Intelligence Spirituelle. Pourtant, en dépit de l’appel de ces ténèbres, nous devons coûte que coûte faire croître notre Lumière. Nos pensées, en passant par nos actes et notre vibration, collaborent à notre énergie vitale, nous permettant d’être capables de faire face à tout et surtout de développer notre Pouvoir Créateur.

En d’autres termes, nous recherchons les sources d’énergie à l’extérieur, tout en négligeant celle qui est au-dedans de nous, le soin et l’attention que nous devons lui accorder. Nous sommes mis au défi de nous ‘brancher’ à elle et ne plus abonder dans le cercle infernal de la peur et des restrictions alimentées par les médias et toutes les instances décisionnaires. Chacun de nous est parfaitement libre et autonome s’il se connecte à son Âme, à sa lumière intérieure, et à son réseau karmique. Toutes les ressources sont là, inaltérables, puissantes et salvatrices. Cessons de nous égarer et rallumons clairement la Lumière…